BLANGY-SUR-TERNOISE


Le monument aux morts de BLANGY-SUR-TERNOISE

L’inauguration du monument aux morts de Blangy-sur-Ternoise


C'est vraiment une cérémonie bien touchante qui s'est déroulée, lundi dernier, à Blangy-sur-Ternoise. Sur l'initiative de son dévoué Maire, M. Lemaitre, et du conseil municipal, la population de cette commune avait décidé d'élever, au cimetière, un monument aux soldats de Blangy, morts pour la France ; et l'inauguration du monument avait été décidé pour le jour de la fête nationale.

La manifestation patriotique se déroula au milieu d'un grand concours de la population. Précédé de la Fanfare de trompettes du sixième chasseurs à cheval d'HEsdin et d'un peloton du 7ème dragons actuellement à Anvin, le cortège officiel quitta la mairie, vers trois heures, pour se rendre au cimetière. Nous avons remarqué dans l'assistance : MM Henri Marais, sous-préfet de Saint-Pol, Lemaitre, Maire de Blangy, le colonel du 7ème dragons et des officiers ; les conseillers municipaux, des fonctionnaires, etc... Au cimetière, les sapeurs-pompiers de la commune formaient la haie et les enfants des écoles se tenaient auprès du monument.

M. Lemaitre, dans un discours éloquent, salua les enfants de Blangy morts pour la France ; puis M. Henri Marais, prit la parole. Dans une brève allocution, il montra la nécessité d'être dignes de nos morts ; de ceux qui, pour nous ont sacrifié leur jeunesse, leurs joies ; il glorifia ces Héros et exprima la reconnaissance de tous les assistants aux enfants de Blangy, soldats du Droit et de la Liberté, morts pour la Patrie. Puis, des jeunes fillettes, costumées aux couleurs alliées, déposèrent des fleurs au pied du monument ; les garçons plantèrent des petits drapeaux en terre. Enfin, une poésie fut dite par une jeune fille et la Marseillaise chantée par un groupe de chasseurs.

Pour finir, un défilé des troupes eu lieu devant le monument.

Ajoutons que M. le Sous-Préfet à la fin de la cérémonie, visita les écoles et sut trouver les termes propres à inspirer aux enfants des résolutions dignes des sacrifices de nos morts.

(Le Télégramme, du 17 juillet 1919)


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