Son nom figure sur le monument aux morts de Fruges. D’abord inhumé au cimetière civil de Soissons, il est réinhumé le samedi 11/02/1922 à Saint-Pol, en même temps que Gaston Tanfin. "Au cimetière, M. Hamiez, adjoint au maire représentant la municipalité, prit la parole. Après avoir présenté les excuses et les regrets du maire, empêché par son état de santé, il salue, au nom du conseil municipal et de la ville de Saint-Pol, les glorieuses dépouilles de ces deux braves enfants de notre ville, Pecqueur et Taffin, morts au champ d’honneur. En attendant le jour, proche maintenant, où la ville, par l’érection de son beau monument aux poilus saint-polois Morts pour la Patrie, glorifiera solennellement, comme il convient, les hauts faits d’armes de nos héros, nous nous sommes fait un devoir de venir chaque fois nous incliner religieusement devant ces victimes de léxécrable guerre. Nous apportons à leurs familles éplorées un témoignage public et officiel de la reconnaissance que nous leur devons pour leur douloureux sacrifice. Je crois devoir ajouter que le culte du souvenir est peut-être devenu plus vivace en nos c¶urs depuis que nous avons assisté ici à ces nombreuses exhumations de poilus, depuis que avons vu tant de parents infortunés venir, parfois de bien loin, comme en un pieux pèlerinage, chercher ces restes glorieux qu’ils sont légitimement fiers de reconduire chez eux. Quelle tristesses nous étreignit alors ! Et dire que par toute la zone dévastée, par toute la France, ce ne sont aujourd’hui que convois lugubres transportant nos grands et glorieux Morts ! Devant ce spectacle, unique peut-être dans l’histoire, quelle strophe immortelle notre grand Hugo eût pu ajouter à sa belle poésie dont plus que jamais nous comprenons le sens émouvant et profond : « Ceux qui pieusement sont morts pour la Patrie ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie Henri Marais, sous-préfet, s’associa à ces paroles en son nom personnel et au nom de Lucien Dupire, empêché d’assister à la cérémonie, il s’inclina devant les restes glorieux des deux héros saint-polois et devant leur famille en deuil". (L’Abeille de la Ternoise, du 19 février 1922) |
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