L’instituteur lui rend hommage : « D’un caractère toujours égal, la figure toujours souriante, d’une intelligence très vive, il était encore presque un enfant quans il dut quitter le foyer qu’il ne devait plus revoir. La grande faucheuse l’attendait au début de 1915. Honneur à toi, cher Paul, et à tes compagnons *Disparus de ce petit village ; ils sont treize hélas ! Treize héros qui avez tous fait si valeureusement votre devoir. N’oublions pas votre martyr de plusieurs années pour soutenir la cause sainte de la justice et de la liberté ; n’oublions pas, si nous voulons conserver notre force et demeurer invincibles, de vivre dans la concorde et dans l’union. Et vous, honorable Monsieur Cadet, qui vous êtes remis à la tâche au moment de prendre un demi(repos bien mérité, ressentez toujours, dans votre douleur, le légitime orgueil d’avoir donné vos deux garçons à la Patrie. |
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