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CODRON Charles, Louis, Joseph
    Naissance :
          Date : 2 juin 1893
          Lieu : Saint-Pol-sur-Ternoise
    Décès :
          Date : 22 décembre 1915 (22 ans)
          Lieu : Berry-au-Bac (02)
          Cause : Tué à l'ennemi à la cote 108
    Sépulture :
          Date : 4 novembre 1921 (28 ans)
          Lieu : Saint-Pol-sur-Ternoise
    Monument aux morts :
          Lieu : Saint-Pol-sur-Ternoise
    Note :
Né à Canteraine.
Il fut l’objet d’une citation à l’ordre du jour du corps d’armée, en date du 30 décembre 1915 : D’un dévouement à toute épreuve, a fait preuve du plus grand courage en restant le dernier dans un rameau de mines que lénnemi venait d’atteindre par léxplosion d’un camouflet. Cet acte d’abnégation lui a coûté la vie. 
La médaille militaire a été, par la suite, accordée à sa mémoire, avec la citation suivante : Sést fait remarquer depuis 1914 par son ardeur et sa conscience. Habile ouvrier charpentier, a utilisé son talent professionnel dans les multiples travaux, notamment dans l’hiver 1914-1915, à Berry-au-Bac et en Champagne. Tombé asphyxié au milieu de son équipe à la suite d’un camouflet ennemi le 22 décembre 1915.
Réinhumé le 4 novembre 1921 au cimetière Est de Saint-Pol.
Depuis cinq ans, la dépouille mortelle de ce brave attendait de pouvoir être exhumée et ramenée au pays. Se pressant autour des parents du défunt, un nombreux cortège l’accompagna au cimetière, où il va reposer au milieu des siens. M. Dupire, conseiller général, M. Hamiez, adjoint au maire, un certain nombre de conseillers municipaux s’étaient fait un devoir de représenter le canton et la ville. L’association des anciens combattants avait envoyé une délégation avec son drapeau. Devant la tombe, M. Dupire prononça une allocution touchante et patriotique. Après avoir présenté les excuses du Sous-Préfet, il mit en relief cette haute idée du sacrifice volontairement et courageusement acceptée, qui a valu au pays la victoire, à ses soldats tombés la consolation glorieuse de pouvoir être enterrés au pays natal : que seraient devenues leurs dépouilles, si nous avions été vaincus ? A son tour, M. Hamiez prit la parole. Il présenta les excuses et les regrets du Maire empêché d’assister à cette émouvante cérémonie. Au nom de a municipalité et de la population, il rendit un suprême hommage au Poilu qui nous revient, à ce brave enfant du pays tombé au champ d’honneur. Charles Codron était un des plus humbles, peut-être, parmi tant d’autres Saint-Polois ; mais cést justement parce qu’il est des plus humbles que le sacrifice de sa vie fait à sa patrie est plus méritoire. Sans tenter de refaire l’historique des nobles actions accomplies par nos poilus dans la grande épopée qu’ils ont si sublimement forgée, M. Hamiez a terminé en adressant de nouveau le salut suprême à la mémoire du héros disparu, et en donnant aux siens, à sa mère en particulier, si cruellement affligée, l’assurance que la glorieuse mémoire de son fils immolé restera toujours vivace et servira déxemple à la jeune France de demain. (L’Abeille de la Ternoise, du 13 novembre 1921)
    Profession : Menuisier charpentier en 1913
    Armée : Sapeur au 3ème Génie, cie 1/4 (9093/4720)
    Parents : Gustave Henri, marchand de charbon, et de QUENTIN Rosa Marie Joseph, ménagère
    Prénom : Charles, Louis, Joseph
          Nom de famille : CODRON

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