Le 26 janvier, à 11 h, service religieux suivi de l’inhumation. Ce soldat avait fait toute la campagne sans avoir jamais été évacué pour blessure ou maladie. Quand le 9 juin 1918, il fut fait prisonnier, il s’évada et rentra, seul de sa section, à son régiment, ce qui lui valut une citation à l’ordre de la brigade. Quelques jours après, il participait à une attaque près de Cutry, dans l’Aisne, et fut ce soir-là, porté disparu. On retrouva enfin son corps, après deux ans de recherches, enterré à Saconin-et-Breuil (02) ; exhumé le 14 avril 1920, il fut transporté dans le cimetière militaire de Vaux-Buin. Cést de là qu’on vient de le ramener au milieu des siens. Une belle et nombreuse assistance l’accompagna au lieu de son dernier repos. En quelques mots émus, le curé de Villers-Brûlin, officiant, rappela sa fidélité aux traditions chrétiennes de sa famille. Après lui, le maire Dalleu retraça sa vie exemplaire de bon époux et de courageux et serviable cultivateur. Ces vers sont extraits d’une poésie adressée en témoignage d’admiration à sa digne épouse par un ami de la famille : « Dors en paix beau soldat, toi l’obscur combattant Sur la brèche tombé pour ceux qui t’aimaient tant. Ton âme place ici victorieuse et fière ; Elle a vaincu la mort, brisé toute barrière Pour d’un élan superbe embrasser le drapeau Dont les plis glorieux animent ton tombeau. J’y lis : fidélité, dévouement, espérance ; Honneur, amour et paix ; Dieu, famille et la France. |
Ces pages ont été créées par Oxy-gen version 1.37u, le 14/05/2009.