lbert Duquesnoy, adjudant au 233è d’infanterie, avait été fait prisonnier en juin 1918. Il eut pu attendre la fin de la guerre loin des balles et des obus. Il préféra courir les risques de l’évasion, réussit, reprit vaillamment sa place dans son régiment et se fit tuer. Sa veuve, née Marie Dupas, cultivatrice à Fontaine l’Etalon, soucieuse de donner au héros qu’avait été son mari une sépulture digne de lui, se rendit dernièrement à Plessier-Huleu (Aisne) où le corps de l’adjudant Duquesnoy avait été enterré, Dieu sait comme, le fit exhumer en cachette, le ramena en automobile à Fontaine-l’Etalon et lui donna la place qu’il méritait au cimetière du village. La loi s’oppose momentanément au transfert des corps de nos glorieux poilus. Une âme charitable, le c¶ur haut placé ayant eu vent de l’acte pieux accompli par Mme Duquesnoy, vient de dénoncer celle-ci à la justice, par lettre anonyme. Son nom figure sur le monument aux morts de Tubersent. |
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